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Avec l’arrivée des vacances d’été, de nombreux parents vont probablement devoir insister auprès de leurs enfants pour éviter qu’ils ne passent tout leur temps devant les écrans. Avec en moyenne 7,3 écrans par famille en Amérique du Nord, on comprend la difficulté de la tâche.

Pris au milieu de leurs occupations, il est tentant de les laisser se divertir devant tous ces écrans. Pourtant, ce passe-temps est loin d’être inoffensif. Des statistiques de Google Analytics publiées sur le site netnanny.com révèlent que les recherches de contenu pornographique augmentent de 4700 % lorsque les enfants ne sont plus à l’école.

Ceci est dû en bonne partie aux efforts faits par l’industrie de la porno pour rendre celle-ci accessible en ciblant les enfants avec des mots-clés comme Dora l’exploratrice.

Et même plus besoin de taper un mot puisqu’il a été démontré que les ados n’avaient qu’à insérer un emoji de fruit ou légume dans la barre de recherche d’Instagram ou de Snapchat pour qu’apparaisse une liste de liens les conduisant à des images de femmes à peine vêtues ou  d’autres attachées à des liens de servitude sexuelle.

Et saviez-vous qu’il existait des plateformes de jeux en ligne proposant des jeux incluant du sexe non censuré, de la nudité et d’autres thèmes pornographiques? Que certains de ces jeux sont réalisés en dessin animé pour attirer les plus jeunes ? Ou encore que certains de ces jeux sont gratuits et que la barrière que constitue la carte de crédit n’existe plus dans ce cas?

Si certains parents haussent les épaules en se disant que leurs enfants y seront exposés tôt ou tard, il convient de rappeler que les effets produits chez les enfants sont irréversibles. Le visionnement de ces images les dépriment, affectant négativement leur image corporelle et les incitant à des actes sexuels pour lesquels ils ne sont pas prêts. Sans parler de la dépendance qu’elles engendrent ou encore des difficultés qu’ils éprouveront toute leur vie à avoir des relations amicales saines.

Comme autres conséquences, les spécialistes ont noté les difficultés scolaires, l’isolement de leur groupe d’amis, une humeur anxieuse ou dépressive et le retrait des activités familiales alors qu’il passe plus de temps solitaire dans leur chambre.

Alors que d’autres statistiques publiées sur netnanny démontrent qu’actuellement seuls 3 % des garçons et 17 % des adolescentes n’ont pas vu de pornographie sur Internet, il est urgent de protéger nos enfants en leur parlant des effets dangereux de la porno et en mettant en place des mesures de contrôle strictes.

Celles-ci consistent avant tout à installer une ou plusieurs formes de contrôle parental sur les différents appareils utilisés par les enfants. D’autres suggèrent d’élaborer un contrat familial et des règlements encadrant l’usage d’Internet dans la maison en plus de laisser savoir aux enfants que vous allez vérifier régulièrement leur appareil pour voir ce qu’il contient, consulter leur historique de navigation et lire tous leurs messages pour s’assurer du respect des règles.

Si ces mesures peuvent paraître extrêmes, songez que contrairement aux pièces d’un appareil électronique que l’on peut remplacer quand il est défectueux, ceux causés au cerveau de votre enfant sont irréversibles. Comme ils sont trop jeunes pour pouvoir bien peser les conséquences de leurs gestes, il nous appartient comme parents de veiller sur eux et de leur apprendre à surveiller eux-mêmes ce qui leur tombe sous les yeux avant qu’elles trouvent place dans leurs pensées.