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Une nouvelle étude canadienne vient à nouveau de démontrer ce qu’on savait déjà concernant les écrans, que les nombreuses heures que les jeunes passent chaque jour devant ont un impact négatif sur la santé des jeunes.

L’importance de cette nouvelle étude tient toutefois, comme le rapporte le journal de Montréal dans son édition du 19 avril 2019, à la quantité record de jeunes qui ont été suivis, soit 40 000 élèves répartis aux quatre coins du Canada.

L’équipe de Caroline Fitzpatrick, professeur en psychologie à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, a été en mesure de confirmer au terme de la plus vaste enquête du genre au pays que ceux qui passent plusieurs heures par jour devant les écrans à surfer sur le web, jouer à des jeux vidéo, consulter des réseaux sociaux ou écouter la télé, ont de moins bons résultats scolaires, ont une moins bonne estime de soi et font preuve de plus d’agressivité que les autres.

Ces résultats vont dans le même sens qu’une autre étude récente réalisée auprès de jeunes Américains, où les chercheurs avaient entre autres établi un lien évident entre l’importance du nombre d’heures passées devant l’écran et l’incidence des problèmes d’anxiété et de dépression.

Tous ces facteurs liés à la surconsommation d’écrans, soit le développement de problèmes de santé physique et mentale, de même que l’augmentation des risques d’échecs scolaires amène la chercheuse à considérer cette problématique comme un véritable problème de santé publique, au même titre que le tabagisme.

Dans un cas comme dans l’autre, plus la consommation est grande, plus les risques augmentent.

Et ce n’est certainement pas un hasard si la publication de cette étude survient en même temps que le lancement quelques jours auparavant d’une campagne de sensibilisation visant à inciter les familles québécoises à passer moins de temps devant l’écran.

Les écrans ne sont-ils qu’une simple question de divertissement ? Après avoir cherché, en tant que parent préoccupé par l’avenir de nos enfants et spécialiste des images, à comprendre le phénomène pendant des mois, voici ce que j’ai découvert.

Tout comme avec la cigarette, le problème n’est pas tant le tabac que les 600 additifs qu’on y ajoute pour rendre les consommateurs dépendants, le problème est également ce qu’on ajoute dedans pour nous amener à le consulter maladivement.

Découvrez vous aussi ce qui se cache véritablement derrière tous ces écrans qui nous fascinent tant.

Quand les écrans font la guerre à nos enfants
Démasquons le pouvoir des images!

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