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Mais qu’est-ce qu’ils ont, ces spécialistes qui veillent à la santé de nos enfants ? Les voilà bien préoccupés… à sonner l’alarme ainsi deux fois en moins d’un mois !

C’est peut-être parce qu’ils voient ce que nous, les Québécois, ne voyons pas avec les yeux fixés sur nos écrans. Toujours plus branchés, sur la télé, l’Internet et à Netflix, comme le démontrent les chiffres du CEFRIO les plus récents.

Pour la deuxième fois en moins d’un mois, donc, une cinquantaine de pédiatres ont sonné l’alarme en publiant une lettre dans les médias interpellant la société concernant les troubles déficitaire d’attention/hyperactivité (TDAH) chez les enfants.

Selon eux, il est inacceptable que les écoles et garderies proposent systématiquement de médicamenter des enfants sous prétexte qu’ils bougent trop. Considérant l’ampleur du problème qui place les jeunes Québécois en tête des provinces au chapitre du nombre d’enfants utilisant le plus de psychostimulants au pays (14 % contre 5 %), les spécialistes proposent un ensemble de solutions, dont celles d’offrir plus d’activités physiques aux enfants et de diminuer le temps que passent les enfants devant les jeux vidéos et les écrans en général. Ces derniers sont en effet pointés du doigt dans différentes études comme facteur de déclenchement ou d’aggravation du déficit d’attention.